Et le travail dans tout cela

Publié le par Alexis


    Et oui malheureusement, il n’y a pas que le plaisir dans la vie. Je vais donc essayer de vous expliquer comment est organisée ma vie sérieuse à Georgia Tech. Je crois que je dois pouvoir séparer le travail en trois parties à volume horaire équivalent.

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    La première concerne les cours. Pour ce premier semestre j’en ai cinq dont seulement trois sont vraiment sérieux. Je décrirais chacun de ces cours dans des sujets séparés. Ces cours me prennent environ 3 heures par jour soit un total de 15 heures par semaine.

    La seconde partie est les projets. Pour chacun de ces cours, on a des projets en groupes ou seuls. Ces projets sont très importants, en général plus que les devoirs. Ce sont des mises en application de nos cours à des sujets concrets. Suite à une remarque de mon parrain me précisant qu’il ne fallait pas que j’hésite à faire plus techniques maintenant que je faisais de l’avion à plein temps, j’écrirais des sujets pour mes projets les plus intéressants. Pour vous mettre en appétit, je tenais juste à préciser que mon très gros projet cette année va être le design complet d'un avion dans le cadre d'un concours organisé par une organisation importante (NASA ou AIAA). J’ai heureusement pu éviter le projet de conception d’un nouveau missile intercontinental…je ne suis pas antimilitariste, mais bon, il ne faut pas pousser mémé dans les orties, non plus !

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    Enfin la dernière partie concerne mon travail rémunéré. Je dois, en effet, travailler 15 heures par semaines pour l’ASDL (Aerospace System Design Laboratory). Ce laboratoire finance mes études à Georgia Tech et me paye chaque mois un petit salaire. Je réalise bien que j’ai vraiment de la chance de pouvoir être payé pour étudier. Je crois que cette situation explique le fait que les américains continuent plus souvent leurs études jusqu’au doctorat…quand on est payé c’est plus simple (si quelqu’un connais Monsieur Darcos, il faudrait lui en parler). Pour le moment mon travail concerne les carburants alternatifs pour l’aéronautique. D’ailleurs, si l’un de mes illustres lecteurs connais quelque chose sur ces carburants (bio fuel, fuel de synthèse, hydrogène, pisse de chat, nucléaire…) qu’il n’hésite pas à m’envoyer un mail, sa contribution permettra peut-être de réduire drastiquement les émissions de polluants tout en nous permettant de continuer à profiter des merveilleuses machines que sont les avions. Essayez de profiter de cette chance de sauver le monde que je vous offre !

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Publié dans Georgia Tech

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